DANS LES ROUAGES DE LA TRANSITION ECOLOGIQUE, TIZIANO POLITO, OCTOBRE 2022
Article de Tiziano Polito dans Emballages magazine, Octobre 2022
A travers une interview menée par Tiziano Polito, Christophe Riedel, PDG de Claranor, a évoqué les actions que son entreprise met en place dans un objectif « zéro carbone ». Cela avec l’investissement fait dans nouveau lieu de travail correspondant davantage aux valeurs environnementales de la société mais également avec les solutions qu’elle apporte aux industriels à ce niveau pour la décontamination de leur emballages.
« Vous venez d’investir 3,5 millions d’euros dans la construction de votre nouvelle usine à l’Agroparc d’Avignon. Le bâtiment fait la part belle à l’environnement avec ses larges baies vitrées, sa structure en bois d’origine françaises et ses panneaux photovoltaïques. Quelles sont les raisons de ces choix?
C’était un choix délibéré. Je suis personnellement convaincu de l’importance de la limitation de nos émissions, j’habite depuis vingt ans dans une maison où je me chauffe à l’énergie solaire. Alors, nous avons fait en sorte que le bâtiment soit le moins émissif possible. Nous avons opté pour le label Bâtiments durables méditerranéens (BDM), un protocole qui intègre la spécificité du territoire. (…)
Ce bâtiment est-il une première étape avant la réalisation d’un bilan carbone de vos activités ?
Nous voulons aller dans cette direction. (…) Certains prestataires nous ont dit que leurs analyses comportent un taux d’incertitude de 80%. Nous avons besoin d’y voir plus clair avant de nous lancer. En revanche, il existe des leviers sur lesquels nous pouvons agir tout de suite : à commencer par les voyages professionnels, sachant que nos clients sont situés partout dans le monde. (…)
Economes en électricité, vos machines de décontamination sont aussi une alternative aux procédés classiques, consommateurs d’eau et de produits chimiques. est-il facile de mettre en avant ces arguments?
Pas toujours. Nous avons beau expliquer à nos clients que la lumière pulsée est moins énergivore que l’ultraviolet (UV) moyenne pression (NDLR : un procédé concurrent), cela ne se traduit pas forcément par une commande. Chez de nombreux industriels, le Capex est encore décisionnaire. On regarde à la dépense d’investissement plutôt qu’aux frais de fonctionnement. (…) »